Haute-Garonne • 8km • 3h30 • Facile • Circuit non balisé
Parking : Au niveau du 1er barrage de l’Aston
Dénivelé : 370m à 510m Difficulté particulière : fortes chaleurs sur les coteaux secs en période estivale (peu d’ombre
Accès
De Toulouse, prendre l’autoroute en direction de Tarbes et prendre, à 80 km environ, la sortie Boussens/Aurignac, puis au deuxième rond point suivre la direction Roquefort-sur-Garonne. A partir de Roquefort, prendre la D62 vers Mazères-sur-Salat. A 5 km environ, sur la gauche, prendre la direction de Belbèzes-en -Comminges. Juste avant d’arriver à Belbèzes, tourner à gauche en direction d’Ausseing D 83, puis prendre la première route sur la droite à 100 m environ, continuer cette petite route jusqu’à un premier virage à droite suivi d’un autre sur la gauche, se garer le long de cette partie de route qui est en partie ombragée.
Parcours
- Une fois la voiture garée, continuer cette petite route en laissant à droite une maison en pierre et à gauche une petite route.
- Arrivé à un croisement (1) prendre un chemin à gauche bordé de haies denses de chaque côté.
- Un peu plus loin, un petit ruisseau arboré traverse le chemin suivi par une partie dégagée avec de chaque côté des prairies. Ce chemin rejoint la proximité du hameau « Guillerie ».
- A partir du hameau (ne pas y rentrer) poursuivre dans la continuité la randonnée sur la petite route pendant 600m environ, puis prendre le premier chemin à gauche (2).
- Ce chemin est bordé de chaque côté de pacages et de prairies de fauche. A 300 m, il faut tourner à gauche en lisière d’un bois (3) et poursuivre le chemin bien exposé qui longe des pelouses sèches, jusqu’à une prairie de fauche.
- Une trentaine de mètres avant cette prairie, il faut prendre un petit sentier (4) qui part en oblique sur la droite, traversant une prairie sèche. Ce sentier arrive sur un autre perpendiculaire très étroit, le prendre sur la gauche en descente. Le suivre pendant 400 m environ jusqu’à rejoindre un chemin qu’il faut prendre sur la gauche. Il passe dans une clairière et un bois de chênes pubescents pour rejoindre le chemin initial (5).
- Reprendre ce chemin jusqu’au point (6) et tourner à droite en restant sur la petite route. Marcher jusqu’à dépasser un bois et prendre un chemin bien tracé (7) sur la gauche qui rejoint la table d’orientation. Continuer le chemin balisé en jaune jusqu’à la route, la continuer pour terminer le circuit.
Conseil - Prendre de l’eau et un chapeau en période chaude ; stationner un petit moment sur les différents points d’observation, sans bruit, avec une paire de jumelles. Et n’oubliez pas que pour les oiseaux, la patience est en général récompensée.
Ce qu’on peut observer…
- A et B : Sur chacun des deux points d’observation, un couple de Pie-grièche écorcheur* est présent. En général bien en vue sur une branche ou un piquet de clôture, elle se laisse assez facilement observer. Espèce migratrice et présente de mai à août, elle se nourrit d’insectes et niche dans les buissons épineux. Le mâle, de la taille d’un moineau, est reconnaissable à son dos roux, sa tête grise et une bande noire sur les yeux.
- C : Cette prairie sèche accueille au printemps plusieurs espèces d’affinité méditerranéenne, dont la Stéhéline douteuse qui ressemble par son feuillage à la lavande (mais sans odeur), l’Immortelle stoechas avec ses capitules jaunes groupées, la Lavande angustifolia ou la Catananche bleue de la famille de la marguerite. Le Nerprun purgatif, arbrisseau aux feuilles très légèrement dentées et aux fruits noirs à maturités témoigne de l’aridité du site.
- Plusieurs espèces d’oiseaux sont observables ici, comme le Tarier pâtre w, le Pipit des arbres *, la Linotte mélodieuse w, le Pouillot de Bonelli * au chant monotone constitué d’une trille courte sur la même note.
- D : La table d’orientation de Belbèze, magnifique point de vue sur le massif des Pyrénées, est l’endroit rêvé pour observer les rapaces au vol. Parmi les espèces communes comme la Buse variable w, le Milan noir * ou le Faucon crécerelle w, vous aurez peut-être la chance d’observer l’Aigle botté *, au dessous des ailes noir et blanc. Le Circaète Jean-le-Blanc *, reconnaissable à sa grande taille et son dessous très blanc, est un spécialiste de la chasse aux serpents ; il se laisse souvent observer en vol stationnaire au-dessus des landes sèches et des lisières. La Bondrée apivore *, très semblable à la Buse variable mais à la silhouette plus fine, est bien présente sur le site.
Milieux traversés
Prairies sèches – bois et bosquets – haies et pacages
Plantes
Stéhéline douteuse – Immortelle stoechas – Lavande angustifolia – Catananche bleue – Nerprun purgatif – Orchis moustique – Orchis pyramidale.
Oiseaux
Pie-grièche écorcheur – Pipit des arbres – Pouillot de Bonelli – Bondrée apivore – Circaète Jean-le-Blanc et autres rapaces
A voir : Table d’orientation et panorama sur les Pyrénées - carrière souterraine du IIIème siècle
* espèce présente uniquement au printemps/été W espèce présente toute l’année