Un projet ne relevant pas de l’intérêt public majeur !
Pour rappel le 8 avril 2016, le tribunal administratif de Toulouse a annulé purement et simplement l’arrêté du 29 août 2013 qui autorisait le promoteur à détruire près d’une centaine d’espèces protégées sur l’emprise du site et à compenser les atteintes environnementales par l’achat de terres situées à proximité.
Les juges toulousains ont considéré que : « le préfet de la Haute-Garonne ne justifie pas que la réalisation du centre commercial en cause constituerait un cas exceptionnel dont la réalisation se révèlerait indispensable ». Dans son nouveau dossier, la société UNIBAIL RODAMCO ne démontre toujours pas en quoi ce nouveau centre commercial relèverait d’un intérêt public majeur, lui permettant la destruction des espèces protégées.
Une nouvelle demande présentant des mesures compensatoires insuffisantes
En dépit de ce jugement, la société UNIBAIL RODAMCO a déposé une nouvelle demande afin de porter atteinte à ces espèces protégées. Dans le cadre de l’instruction de ce dossier, consultation publique du 9 au 24 février 2017, les experts naturalistes du CNPN ont été saisis pour avis. Ils ont jugé les propositions largement insuffisantes en ce qu’elles ne permettraient pas de compenser les destructions d’espèces et d’habitats engendrés par la construction du centre commercial.
Pour Pascal BARBIER, Président du collectif « Non à Val Tolosa » :